Chaque année, des centaines – voire des milliers – de start-ups essaient de marcher dans les pas de Marc Zuckerberg (le fondateur de Facebook, 2,8 milliards d’abonnés dans le monde à ce jour) ou de Evan Williams (l’un des créateurs de Twitter, 12,8 millions d'utilisateurs actifs par mois rien qu'en France).
Si Club House, apparu en mars 2020, a fait le buzz un temps - notamment parce qu’il fallait être coopté pour y accéder ; ce n’est plus le cas aujourd’hui –, il semble que le soufflé soit vite retombé selon Google Trends.
Aujourd’hui, ce sont plutôt Yubo, Poparazzi, BeReal, LinkMe qui sont au cœur de toutes les attentions.
Yubo, pour rencontrer de nouveaux amis
Peu connue du grand public, l’application Yubo, développée en France en 2015 et initialement lancée sous le nom de Yellow, fait pourtant fureur chez les adolescents. Selon ses créateurs, 25 millions d’utilisateurs l’utiliseraient à travers le monde, dont 5% rien qu’en France, soit 500 000 membres. Moyenne d’âge : 15 ans.
Le but de ce tout jeune réseau social : aider ses utilisateurs à rencontrer de nouveaux amis. Son fonctionnement n’est pas sans rappeler celui d’une célèbre application de rencontre puisque Yubo soumet à ses utilisateurs des profils de membres que l'utilisateur peut « swiper ». Dès lors qu’il y a « match », les deux membres devenus « new friends » peuvent discuter en vidéo ou par écrit.
Poparazzi, l’anti Instagram
Le principe de Poparazzi ? Les photos publiées sur un compte ne sont pas prises par son titulaire mais par ses proches qui se chargent eux-mêmes de les mettre en ligne. Autrement dit, chacun peut se glisser dans la peau d’un paparazzi (d’où le nom du réseau social).
Pour que la règle soit respectée, l’appli bloque l’utilisation des caméras frontales des smartphones sur lesquels elle est installée. Les selfies sont donc (en théorie) impossibles. Par ailleurs, chaque photo prise ne peut être modifiée. Exit donc les filtres et autres possibilités de retouches, la marque de fabrique d’Instagram. Évidemment (ou heureusement, c’est selon), les photos peuvent être supprimées si elles ne conviennent pas à la personne « paparazzée ».
BeReal, des clichés à 360°
BeReal, littéralement « sois vrai ». Le concept de l’application, développée en 2020 par deux Français, est relativement simple : chaque jour, BeReal envoie une notification sur les smartphones de ses utilisateurs leur demandant de « capturer un BeReal ». Dès lors, ils ont deux minutes pour prendre une photo et la poster. Là où ça devient amusant, c’est que lors de la prise de vue, l’application déclenche les caméras avant et arrière du smartphone au même moment. Ce qui permet donc de voir ce qui se passe devant et derrière l’objectif. Une alternative aux réseaux sociaux classiques ou l’apparence (modifiable à volonté) est la seule chose qui compte.
LinkMe, le Twitter apaisé
L’application LinkMe, développée outre-Atlantique en 2021, prône « la positivité, la convivialité et le plaisir ». Concrètement, une fois installée, elle permet à ses utilisateurs de publier des photos, écrire des messages, découvrir de nouveaux centres d’intérêts et, bien évidemment, se faire de nouveaux amis en ligne.
Si LinkMe rencontre un succès certain en France, c’est notamment parce que de nombreux influenceurs et autres « stars » de téléréalité en ont fait une importante promotion. C’est sans doute aussi parce qu’elle permet à l’utilisateur de partager avec qui il veut l’ensemble de ses réseaux sociaux dans un unique onglet.
Nouveaux réseaux sociaux : quel intérêt pour vous ?
Un peu comme les autres réseaux sociaux à leur début, il va falloir attendre un peu avant de savoir comment, en tant que professionnel, vous allez pouvoir les utiliser dans le cadre de votre activité.
En attendant, vous pouvez toujours lire (ou relire) l’article que nous avons consacré à l’utilisation que vous pouvez faire des « vieux » réseaux sociaux. Une pratique idéale pour maximiser votre visibilité et développer votre business.