Vous avez besoin d'un soutien financier ou d'un accompagnement administratif ? De nombreux réseaux sont là pour épauler les créateurs d'entreprise à chaque étape.

BGE, Initiative France, Réseau Entreprendre, Adie... Ces réseaux professionnels sont vos alliés pour créer ou reprendre une entreprise. De la structuration du projet à l'obtention d'un prêt d'honneur, ils accompagnent les porteurs de projet à chaque étape clé. D'autres dispositifs s'adressent plus spécifiquement aux entrepreneurs en situation plus fragile.

1. BGE : le réseau généraliste

Actif en France depuis plus de 45 ans, BGE aide les porteurs de projet depuis l'intuition initiale jusqu'aux premières phases de création d'entreprise. Les accompagnateurs du réseau BGE aident par exemple à créer un business plan et à apprendre à pitcher.

BGE forme également aux outils numériques, au développement commercial, et propose un accompagnement individuel ou en petits groupes.

2. Initiative France : le coup de pouce financier

Avec ses plus de 200 associations locales, Initiative France est le premier réseau associatif de financement des entrepreneurs. Il est surtout connu pour son prêt d'honneur : un prêt personnel (jusqu'à 10 000 euros), à taux zéro, sans garantie, destiné à renforcer les fonds propres et faciliter l'obtention d'un prêt bancaire.

Le réseau Initiative France n'est pas qu'un financeur : des parrains bénévoles accompagnent les créateurs sur plusieurs années. 

Citation : “Pour le financement notre projet de reprise d'entreprise, on s'est appuyé du réseau Initiative France et du réseau Entreprendre pour obtenir des prêts à taux zéro. Ces prêts nous ont donné de la légitimité auprès des banques pour avoir les prêts. En parallèle, pendant deux ans, nous avons été coachés par un parrain et avons pu échanger avec d'autres entrepreneurs et repreneurs.” Lucie de Pinieux, repreneuse de Baie des Caps.

3. Réseau Entreprendre : un accompagnement par des dirigeants

Le réseau Entreprendre propose un accompagnement humain assuré par des chefs d'entreprise en activité, souvent pendant 2 à 3 ans. Un prêt d'honneur vient aussi renforcer les fonds propres.

Vous entrez dans ce réseau sur sélection, avec un projet crédible présenté au comité d'engagement. Si vous êtes accepté, vous aurez des rendez-vous mensuels avec un accompagnateur pour développer votre activité. 

4. France Active : pour les entrepreneurs engagés ou fragilisés

France Active se positionne clairement : soutenir les créateurs d'entreprise qui ont un impact social ou territorial, ou ceux qui rencontrent des difficultés d'accès au financement. 

France Active propose par exemple : 

  • des garanties d'emprunt ; 
  • des prêts adaptés à la phase d'amorçage ; 
  • un accompagnement sur mesure (en lien avec les banques).

5. Adie : le microcrédit comme tremplin

L'Adie est le réseau à solliciter si vous comptez monter une entreprise sans argent

Cette association, qui défend l'idée que chacun peut entreprendre, même sans capital ni diplôme, propose des microcrédits. Ces fonds servent à démarrer l'activité (créer une trésorerie, acheter du matériel...). L'Adie propose également un accompagnement terrain avec des ateliers pratiques, conseils juridiques, appui au lancement.

6. La CCI et CMA : les institutions à solliciter

Les CCI (Chambres de commerce et d'industrie) et CMA (Chambres de métiers et de l'artisanat) sont des portes d'entrée précieuses. 

Elles proposent : 

  • des ateliers ; 
  • des permanences d'information ; 
  • des stages, comme le stage de préparation à l'installation (SPI) autrefois obligatoires pour les artisans ; 
  • des appuis juridiques, fiscaux, commerciaux.

Bonus : elles connaissent parfaitement le tissu économique local.

7. Bpifrance : la banque des projets entrepreneuriaux ambitieux

Bpifrance s'adresse surtout aux entreprises innovantes comme les start-ups qui ont vocation à scaler rapidement leur business

Bpifrance : 

  • finance l'innovation via des subventions, prêts ou avances remboursables ; 
  • soutient la croissance ; 
  • met à disposition des accélérateurs ou des ressources pédagogiques (via Bpifrance Création).

Elle joue aussi un rôle de chef d'orchestre en fédérant les autres acteurs de l'écosystème autour de programmes structurés.

8. Les couveuses d'entreprise : itérer sans risque

Créer une entreprise sans vraiment la créer : c'est le principe des couveuses. Vous y testez votre activité en conditions réelles, tout en étant juridiquement hébergé. 

Grâce au contrat CAPE, par exemple, vous pouvez facturer, gérer un portefeuille client, apprendre à piloter une start-up en étant accompagné.

9. Les coopératives d'activité et d'emploi (CAE) : entreprendre dans un cadre collectif

Ni micro-entreprise, ni société classique : les CAE proposent un modèle hybride. Vous développez votre activité en tant qu'entrepreneur-salarié, dans le cadre juridique de la coopérative. Vous bénéficiez d'un accompagnement, d'un salaire (quand l'activité le permet), d'une protection sociale de salarié.

C'est un choix pertinent pour les indépendants qui veulent éviter l'isolement ou tester un modèle collectif d'entrepreneuriat.

10. Les réseaux spécialisés : jeunes, femmes, quartiers, rebond... 

Au-delà des grandes structures généralistes, de nombreux réseaux s'adressent à des profils ou contextes spécifiques :

  • les femmes entrepreneures : Action'elles, Les Premières ou Force Femmes ; 
  • les jeunes : les programmes MoovJee, Les Entrep' ou Pépite France ; 
  • les personnes issues de quartiers prioritaires : CitésLab ou Entrepreneurs dans la Ville ; 
  • les personnes en situation de handicap : l'association H'up Entrepreneurs ;
  • les personnes qui ont vécu un échec entrepreneurial ? 60 000 Rebonds ou Second Souffle. 

Ces réseaux proposent un soutien précieux quand l'environnement personnel ou professionnel complique le parcours entrepreneurial.

 
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