Pluie, poussière, températures hautes ou basses, chocs (et on ne parle même pas d'un écran au contact d'outillage)… Sur les chantiers, votre smartphone est soumis à rude épreuve. Et si les appareils classiques sont certes performants et agréables esthétiquement, ils sont aussi très fragiles.
Heureusement, certaines marques se sont spécialisées dans la fabrication de téléphones dits de chantier. Autrement dit, des appareils robustes et résistants, parfaitement adaptés à l'usage auquel vous les destinez. Cat, Gigaset, Blackview, Crosscall, Samsung avec son Galaxy xcover… On vous donne les caractéristiques d'un bon téléphone mobile de chantier, à la fois robuste et antichoc.
L'indice de protection IP (poussières et eau)
L'indice de protection IP est un standard international mis en place par la Commission Électrotechnique Internationale (IEC). Il se compose de 2 chiffres et renseigne l'utilisateur sur le niveau d'étanchéité de son appareil, qu'il s'agisse d'un smartphone, d'une tablette ou encore d'un talkie-walkie. Or, vous le savez mieux que quiconque : à défaut d'être étanche, votre appareil ne survivra pas longtemps !
Le premier de ces chiffres, qui va de 0 (aucune protection) à 6 (étanchéité totale), indique le degré de protection de l'appareil vis-à-vis des solides : poussière, sable, gravier, sel…
Le second, oscillant de 0 à 9, précise quant à lui sa résistance au liquide (eau, huile, etc.).
Ainsi, un smartphone dont l'indice de protection contre les liquides est de 9 peut rester sous l'eau (jusqu'à 6 mètres) pendant 30 minutes. Ceux notés 9 résistent également aux nettoyages à haute pression. Enfin, ceux notés 9K bénéficient d'une protection contre les nettoyages à haute pression ET à haute température.
La résistance aux chocs
La norme IP n'est pas la seule norme existante pour évoquer la résistance des smartphones. Concernant la résistance aux chocs, c'est la norme IK que vous devrez chercher.
Elle se présente sous la forme de deux chiffres, allant de 00 à 10.
À titre d'exemple, un appareil affichant un indice IK05 résiste à des chocs de 0,70 joule (J), autrement dit, à la chute d'une masse de 250 g depuis une hauteur de 28 cm. Un appareil portable affichant un indice IK10 résiste, lui, à des chocs de 20 J, soit l'équivalent d'une masse de 5 kg tombant d'une hauteur de 40 cm. Bien plus efficace qu'une simple coque !
Vous travaillez sur une plateforme en haute mer, dans les contrées les plus arides ou dans un entrepôt frigorifique ? Les téléphones comme les CROSSCALL core répondent à des normes militaires incluant des tests de sollicitations mécaniques répétées dans des conditions climatiques exceptionnelles. Côté solidité, ils résistent aux chutes de plusieurs mètres sur surfaces dures (marbre, béton…) et présentent une parfaite étanchéité aux différents liquides (eau chlorée, huile de vidange, produits corrosifs…).
La résistance aux changements de températures
Qui dit travail à l'extérieur, dit être soumis à températures qui, dans certains cas, peuvent être extrêmes. Il est donc primordial de vous équiper d'un téléphone capable de résister à des températures s'échelonnant de - 10° à + 55°. La garantie pour vous qu'il fonctionnera quelles que soient les conditions climatiques auxquelles vous serez soumis.
L'autonomie de la batterie
Un téléphone de chantier doté d'une puissante batterie vous apportera une importante autonomie. Ce qui sera évidemment indispensable si vous sollicitez votre appareil très fréquemment (pour passer ou répondre à des appels, bien évidemment, mais aussi en tant que calculatrice, appareil photo, etc.).
Optez pour un smartphone doté d'une batterie affichant une capacité d'au moins 4 950 mAh. De quoi tenir 17 heures.