Alors que le marché du « social commerce » génère aujourd’hui 492 milliards de dollars dans le monde, une récente étude menée par Accenture dévoile que ce chiffre pourrait être multiplié par 2,4 d'ici 2025. Pour les moins matheux, cela représente 1 200 milliards de dollars.
Un montant qui donne le tournis... Mais qui, finalement, s’explique très simplement : avec le développement des outils de social shopping sur les réseaux sociaux et les nouvelles tendances du e-commerce (comme l’explosion du nombre d’inscrits sur les réseaux sociaux – et particulièrement sur TikTok –, l’importance de plus en plus grande prise pas le « social selling » ou encore l’arrivée à maturité du marketing d’influence), l'adoption définitive du social commerce n’est plus qu’une question de temps. Pour ne pas dire de mois.
Mais au fait, c’est quoi le social commerce ?
Le « social commerce » consiste à utiliser les réseaux sociaux comme un canal de vente. Sachant que la France compte aujourd’hui 59,47 millions d’internautes – soit 91 % de la population – qui, chaque jour, passent en moyenne 1h41 sur les réseaux sociaux, il est facile de comprendre l’immense potentiel économique que représentent les plateformes sociales.
Aujourd’hui déjà, 64 %1 des utilisateurs des réseaux sociaux déclarent avoir effectué un achat via le social commerce, ce qui représente 2 milliards d’acheteurs dans le monde.
Une tendance (et des enjeux économiques énormes) que les plateformes sociales ont bien compris. On l’a vu plus haut, Twitter, Facebook, TikTok ou encore Instagram se livrent une course effrénée pour développer des fonctionnalités dédiées au social commerce : boutique virtuelle, live shopping, produits recommandés… Et ce n’est que le début. D’où cette absolue nécessité : n’attendez pas plus longtemps pour vous lancer.
Social commerce : des opportunités pour tous
Selon les auteurs de l’étude, « l’augmentation constante du temps passé sur les médias sociaux reflète le caractère essentiel de ces plateformes dans notre vie quotidienne. Elles remodèlent la façon dont les gens achètent et vendent, ce qui offre aux plateformes et aux marques de nouvelles opportunités d’expériences utilisateur et de flux de revenus ».
Des opportunités qui ne concernent pas uniquement les grandes enseignes : l'enquête montre en effet que près de la moitié (59 %) des acheteurs sur les réseaux sociaux déclarent être plus prompts à soutenir les petites et moyennes entreprises via le commerce social que les grandes enseignes.
« Le social commerce est une force de nivellement qui est alimentée par la créativité, l’ingéniosité et le pouvoir des gens, notent les auteurs de l’étude. Surtout, il donne du pouvoir aux petites marques et aux individus et oblige les grandes marques à réévaluer leur pertinence sur un marché de millions d’individus. »
Social commerce : quels seront les domaines les plus rentables ?
L’enquête montre que les dépenses les plus importantes issues du social commerce devraient, à l’horizon 2025, concerner les vêtements (avec plus de 18 % des dépenses dans le monde), l’électronique grand public (13 % des dépenses) et la décoration d’intérieur (7 % des dépenses).
Les auteurs de l’étude expliquent que la catégorie « beauté et soins personnels » occupera également une place importante d’ici 2025, « même si les recettes totales seront moins élevées ».
Social commerce : comment vous lancer sur les réseaux sociaux ?
On ne vous le répètera jamais assez : les réseaux sociaux sont un espace incontournable pour les professionnels. Et pour cause : ces nouveaux médias se sont immiscés en l'espace de quelques années dans le quotidien de millions d’utilisateurs, transformant profondément leurs habitudes d'achat. La crise du Covid a d’ailleurs accentué cette tendance : 40% des internautes français ont réé un compte sur un réseau social ou une application de messagerie instantanée pendant les confinements.
Dans cet article, on vous explique pourquoi, en tant qu'entrepreneur, vous devez absolument vous lancer sur les réseaux sociaux et on vous détaille tous les bénéfices que vous en tirerez pour votre activité. Enfin – et surtout –, on vous dit dans celui-là quel réseau social correspond le mieux à votre cœur de métier.
Vous savez ce qu’il vous reste à faire.