Notre propension à vouloir produire et surtout à stocker plus de denrées trouve certainement son origine dans nos comportements ancestraux pour anticiper les pénuries. Il semble que cette tendance se vérifie particulièrement dans notre gestion des données. La preuve : on estime à 181 zettaoctets (un zettaoctet équivaut à mille milliards de gigaoctets) le volume de données numériques qui seront créées ou répliquées dans le monde en 2025. Ce volume était de 2 zettaoctets en 2010...
Le problème, c'est que toutes ces données ont un impact conséquent sur notre environnement. Par exemple, les data center, où elles sont stockées, consomment en moyenne 5,15 MWh/m2/an rien qu'en France. Ce qui signifie qu'un data center de 10 000 m2 consomme en moyenne autant qu'une ville de 50 000 habitants.
Autre exemple tout aussi parlant, celui du le streaming vidéo qui représente à lui seul 60% des flux de données sur Internet. Si cela semble être une activité anodine, il n'en est rien. En raison du poids des fichiers consultés, la consommation mondiale de streaming vidéo émet chaque année 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde.
Comment limiter l'impact environnemental de vos usages data ?
Fort de ces chiffre, Orange a mis en place différents outils pour vous aider à l'imiter l'impact environnemental de vos usages data. A commencer par la possibilité de suivre votre consommation data – et, par extension, votre empreinte carbone numérique – sur l'application Orange Pro.
En outre, sachez qu'il est préférable de privilégier la connexion à votre réseau wifi (l'utilisation du wifi consomme en moyenne 10 fois moins d'énergie que le réseau mobile).
Dans le même temps, limitez l'utilisation de données en arrière-plan sur votre smartphone. Car ce que vous ne saviez peut-être pas, c'est que même lorsque vous ne l'utilisez plus, vous continuez à utiliser votre data. Désactivez également les applications que vous n'autorisez pas à actualiser en arrière-plan.
Pensez aussi à optimiser vos envois de mail. Pour information, un email d'1 Mo émet lors de son cycle de vie total 20g de CO2... D'où ce conseil : si possible, ne multipliez pas le nombre de destinataires, limitez l'envoi de pièces jointes et supprimez vos anciens courriers électroniques.
Enfin, privilégiez la conférence audio si la vision n'est pas nécessaire (une conférence en visio consomme 10 fois plus qu'une heure de conférence audio).
Dernière astuce : dès que possible, mettez en veille votre mobile et éteignez-le la nuit.
Comment limiter l'empreinte environnementale de votre mobile ?
Dans le même temps, on estime qu'il faut environ 70 kg de ressources naturelles pour fabriquer un smartphone de 120 g. Ce qui représente 500 fois son poids ! Sans compter que les téléphones sont pour la plupart composés de métaux précieux et terres rares difficiles à extraire. Un mobile peut ainsi contenir jusqu'à 50 métaux différents, dont 17 rares.
Voilà pourquoi il peut être judicieux de vous tourner vers un modèle durable comme le Neva Leaf, le smartphone conçu par Orange à partir de 20 % de plastique recyclé et pensé pour vous accompagner dans la durée.
Autre option : opter pour des modèles reconditionnés. Leur empreinte carbone est 10 fois plus faible que celle d'un smartphone neuf. Un geste pour la planète donc, mais aussi pour votre portefeuille : à modèle comparable, il coute environ 35 % moins cher.
Pensez également à ne pas utiliser votre mobile quand il est en charge (le résultat à long terme est une usure plus rapide de sa batterie), ne le laissez pas branché toute la nuit et privilégiez le chargement avec parcimonie la journée.
Désactivez le Bluetooth et la géolocalisation lorsque vous ne l'utilisez pas, activez le mode économie d'énergie et triez les applications mobiles dont vous ne vous servez plus.
Enfin, faites reprendre vos anciens mobiles.