Pour 62 % des Français, toutes générations confondues, l’e-mail reste le moyen de communication privilégié, notamment pour son côté « pratique » (55 %) et sa « facilité d’utilisation ».

Dès lors, pas étonnant que les campagnes d’e-mailing – qui consistent à envoyer des e-mails à vos clients et/ou prospects pour les prévenir d’une offre intéressante ou de l’organisation d’un événement par exemple – soient particulièrement efficaces. Encore plus si elles sont suivies d’une campagne de relance réussie.

Le premier secret d’un e-mail de relance efficace ? Sa ligne d’objet

Pour être ouvert, un mail doit donner envie d’être lu. D’où la nécessité de porter une attention toute particulière à l’objet de votre e-mail, la première chose que verra votre prospect dans sa boîte de réception.

S’il n’existe pas de recette magique, quelques règles sont toutefois indispensables. À commencer par éveiller la curiosité de votre destinataire en évitant l’utilisation de termes trop alléchants qui risqueront de faire passer votre courriel pour un spam. Autrement dit, votre ligne d’objet devra être concise, claire et percutante. Faites au plus simple : ne vous perdez pas dans les détails, un champ lexical trop technique ou de longues explications. Allez droit au but !

Enfin, pour maximiser le taux de clics de votre e-mail, favorisez le format texte et évitez l’usage abusif d’images qui auront pour conséquence de détourner le prospect de votre objectif : l’amener à cliquer sur un « call to action ».

L’importance du « call to action »

Comme tous les e-mails, un courriel de relance doit comporter un CTA, pour « call to action ». Il s’agit d’une phrase, d’un lien ou d’un bouton qui appelle une action de la part du destinataire.

Par exemple, si vous relancez un prospect pour l’inscription à un événement (comme des ventes privées par exemple), le CTA devra prendre la forme d’un bouton vers un formulaire d’inscription.

Personnalisez votre contenu

Autre règle importante pour un e-mail de relance efficace, faire en sorte que votre interlocuteur éprouve le sentiment d’être le seul destinataire du courriel. Pour ce faire, utilisez les données que vous avez recueillies au préalable grâce aux formulaires, collectes d’avis et autres campagnes d’e-mailings effectués par le passé.

Soignez le ton

Comme vous le feriez pour un e-mail de bienvenue, il convient de jouer la carte de la proximité et de l’authenticité. Autrement dit, si votre e-mail de relance fait suite à la demande de renseignement d’un prospect, rappelez-lui rapidement les informations qu’il réclame, (re)formulez-lui une offre et n’oubliez pas de rédiger un petit laïus sur vos conditions de livraison, de remboursement…

Structurez votre e-mail de relance

Plus la lecture de votre mail de relance sera facilitée, plus son contenu sera compréhensible par son destinataire. Ce qui augmentera sensiblement vos chances d’obtenir une réponse de sa part.

Pour structurer un e-mail de relance, pensez donc à l’aérer. Autrement dit, mettez en valeur les informations importantes (comme l’offre, le lieu, l’heure, le sujet principal du mail, le CTA…) en utilisant des puces, des caractères gras et/ou soulignés…

Concluez en beauté !

Dans l’idéal, votre dernière phrase devra refléter le ton du reste de votre courriel. Si vous avez, par exemple, utilisé un ton formel tout au long de votre e-mail, alors vous devrez le conclure de la même manière. À l’inverse, si votre courriel est informel, votre fermeture devra également être informelle.

Dans tous les cas, ne vous perdez pas avec des formules ampoulées (« salutations distinguées » n’est pas une option !), ni avec des formulations trop simples, comme le tristement célèbre « cordialement »…

« Bonne journée » ou « Bien à vous » fonctionnent très bien.

Ne négligez pas votre signature

Votre signature doit tenir en quelques lignes (4 à 5) et contenir :

  • Vos coordonnées ;
  • Votre logo si vous en avez un ;
  • Vos réseaux sociaux ;
  • Un CTA permettant l’abonnement à votre newsletter ou la prise d’un rendez-vous.