Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit rappel : une marketplace – littéralement « place de marché » – est une plateforme dont l’objectif est de mettre en relation des vendeurs et des acheteurs, particuliers ou professionnels.

Aujourd’hui, la plupart des marketplaces sont gérées par les grands sites marchands – tels Amazon, Cdiscount, Rueducommerce ou PriceMinister – qui proposent d'héberger des espaces de ventes pour plusieurs dizaines de milliers de petits marchands, voire des particuliers, en leur faisant profiter des fonctionnalités de leur plateforme et de leur trafic. Selon les cas, le marchand gestionnaire de la marketplace peut prendre en charge le stockage et l'expédition des produits proposé par les marchands... Des services qui ont un cout : pour vendre vos produits via ce type de plateformes, il vous faudra débourser un abonnement mensuel d’environ 40 euros. Tout comme vous devrez verser à votre hébergeur une commission sur chaque article vendu comprise entre 3 % et 20 %.

Marketplaces locales : le commerce de proximité mis en avant

Avec la multiplication des boutiques en ligne et la difficulté croissante pour les petits e-commerçants indépendants d’être visibles, les marketplaces deviennent petit à petit incontournables. Pour beaucoup, elles constituent même un canal de vente exclusif. Une option privilégiée notamment par les petites structures qui lancent leur activité de vente en ligne. De cette manière, elles évitent d’investir dans un site e-commerce avant d’avoir pu tester le potentiel commercial de leurs produits.
 
En parallèle, de nombreux acteurs locaux se sont lancé dans l’aventure des marketplaces. Tout comme celles gérées par les grands sites marchands, elles vous offriront une visibilité sans pareille et un argument de poids pour rassurer vos clients : les transactions y sont ultra sécurisées.

En outre, en faisant appel à une marketplace locale, vous pourrez vous concentrer sur votre cœur de métier puisque, à l’image des grands sites marchands, certaines d’entre elles gèreront vos commandes ainsi que la livraison de vos produits. Là encore, il vous faudra débourser un abonnement ainsi qu’une commission sur chaque article vendu. Mais les tarifs actuellement en vigueur sont bien moins élevés que ceux pratiqués par Amazon et consorts.  


Quelques exemples de marketplaces locales

Les marketplaces ont toutes la même ambition : réunir un maximum de commerçants afin de proposer aux internautes une offre suffisamment riche.

Parmi elles, on peut citer :

  • AlèsOfCourses, la plateforme d’achats 100% locale proposée par la Ville d’Alès ;
  • Achetezenroannais.fr, le portail officiel des artisans, commerçants et entreprises de la ville de Roanne ;
  • Veando, qui permet aux internautes d’appeler leurs commerçants locaux en vidéo et ainsi voir les produits disponibles en rayon ;
  • Cocote, une place de marché qui permet de trouver et d'acheter des produits dans des commerce de proximité ;
  • Epicery, qui propose une sélection de commerçants et artisans de quartier ;
  • Mon petit e-commerce, qui permet aux internautes d’acheter chez leurs commerçants de proximité en quelques clics ;
  • Locavor, une plateforme qui permet de commander des produits locaux en circuit court aux producteurs et artisans de plusieurs régions ;
  • La ruche qui dit oui, qui permet d’acheter en direct à des producteurs locaux.

Existe-t-il des alternatives aux marketplaces pour vendre en ligne ?

Oui. Et si l’on ne devait en citer qu’une, ce serait « La Boutique Facebook ».

En France, 40 millions de personnes possèdent un compte sur Facebook. Or, vous ne la saviez peut-être pas, mais le réseau social crée par Mark Zuckerberg vous permet de vendre vos produits directement à partir de votre Page professionnelle. Comment ?  Via un onglet baptisé « Boutique ».
 
En cliquant sur cet onglet, vos visiteurs pourront accéder aux produits que vous déciderez de mettre en avant. Lorsqu’ils passeront commande, ils pourront être renvoyés soit vers votre site e-commerce, soit vers un service de paiement en ligne (comme Paypal par exemple).

Une dernière chose : seuls les biens physiques peuvent être vendu via la boutique Facebook. Ce qui, de fait, exclu les produits virtuels et les services.