Dans cet étang au cœur du parc du Peuple de l'Herbe, 37 cabanons de pêche construits par d'anciens ouvriers ont au fil des années été transformés en des lieux de villégiature.
Mais le conseil départemental des Yvelines, propriétaire du parc, "a finalement jugé que les objectifs qu'il poursuivait en termes de protection des écosystèmes et d'ouverture à un large public étaient désormais incompatibles avec l'occupation privative des berges de l'étang de la Galiotte, l'amarrage des chalets flottants faisant en outre obstacle à sa volonté de renaturation des berges", note le tribunal administratif dans sa décision.
L'association de la Galiotte avait recueilli plus de 4.000 signatures dans une pétition pour sauver les chalets flottants et insiste sur la valeur patrimoniale des constructions.
"C'est un très bel exemple d'architecture populaire avec un ensemble de maisons disparates, qui ont chacune leur caractère", avait décrit à l'AFP son président, Emmanuel Soyer.