L’obligation légale de prévoir, dans les contrats à temps partiel, une durée minimale de travail de 24 heures par semaine est suspendue jusqu’au 30 juin 2014.
L’obligation légale de prévoir, dans les contrats à temps partiel, une durée minimale de travail de 24 heures par semaine est suspendue jusqu’au 30 juin 2014.
Selon la loi de sécurisation de l’emploi adoptée en juin 2013, les contrats de travail à temps partiel conclus à compter du 1er janvier 2014 doivent fixer une durée minimale de travail de 24 heures par semaine. Toutefois, un accord de branche étendu peut, en échange de certaines garanties pour les salariés à temps partiel, prévoir une durée hebdomadaire de travail inférieure à ce minimum.
Contrats conclus entre le 22 janvier et le 30 juin 2014
Afin de laisser aux partenaires sociaux plus de temps pour négocier des accords collectifs prévoyant une durée hebdomadaire inférieure à 24 heures, la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale, récemment publiée au Journal officiel, a suspendu l’obligation de prévoir une telle durée minimale de travail pour les contrats à temps partiel conclus entre le 22 janvier 2014 et le 30 juin 2014.En conséquence, les contrats de travail conclus au cours de cette période peuvent, comme c’était le cas avant le 1er janvier 2014, prévoir une durée hebdomadaire de travail inférieure à 24 heures.Une question méritera néanmoins des précisions de l’administration : qu’adviendra-t-il, à compter du 1er juillet 2014, des contrats conclus entre le 22 janvier 2014 et le 30 juin 2014 ? Devront-ils, à cette date, respecter la durée minimale de travail de 24 heures par semaine ou bien, bénéficieront-ils de la période transitoire, applicable jusqu’au 1er janvier 2016, prévue pour les contrats en cours au 1er janvier 2014 ?
Période transitoire pour les contrats conclus avant le 1er janvier 2014
Par ailleurs, pour les contrats à temps partiel en cours au 1er janvier 2014, la loi de sécurisation de l’emploi prévoit une période transitoire, jusqu’au 1er janvier 2016, pendant laquelle la durée minimale hebdomadaire de 24 heures ne s’applique pas. Toutefois, le salarié peut demander à bénéficier de cette durée minimale, l’employeur ne pouvant refuser que s’il s’avère impossible, pour lui, d’y faire droit compte tenu de l’activité économique de l’entreprise.La loi sur la formation professionnelle remet en cause cette procédure de demande pendant la période allant du 22 janvier au 30 juin 2014, l’employeur conservant ainsi le droit de refuser, sans justification, une demande de passage à 24 heures hebdomadaires.