"Le rendez-vous de la censure, c'est à l'automne, c'est au moment du budget. François Bayrou, son tour viendra (...) Il devrait prendre cette non-censure comme un véritable avertissement", a déclaré M. Chenu sur France inter. 

A la suite de l'échec du conclave sur les retraites, la gauche a l'intention de déposer une motion de censure qui devrait être débattue en début de semaine prochaine. Mais elle ne peut être adoptée sans les voix du RN.

"Si nous censurons dans les jours qui viennent François Bayrou, la réforme des retraites, elle demeure, c'est un coup pour rien (...). Quel est le gain politique que nous avons ? A part mettre le bazar avant l'été, il n'y a pas de gain", a-t-il expliqué. 

"Alors qu'au moment du budget, à l'automne, nous allons pouvoir demander à François Bayrou de bouger des lignes que ce soit sur l'énergie par exemple ou sur la politique migratoire", a-t-il justifié.

Au même moment sur Europe1/Cnews, le député RN Jean-Philippe Tanguy a confirmé "qu'il y a très peu de chances qu'on vote une censure sur les retraites pour une raison simple, c'est que la censure ne va pas faire baisser l'âge de retraite de 64 à 62 ans, ça n'a jamais été une ligne rouge".