L'ancien Premier ministre a été entendu par les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie au sujet de l'octroi d'aides publiques à une entreprise de haute technologie, lorsqu'il était président de la communauté de communes de Conflent Canigo (Pyrénées-Orientales) fin 2017.

"Une plainte a été déposée six ans plus tard", a révélé Jean Castex qui a assuré avoir "répondu à toutes les questions" qui lui ont été posées jeudi.

La garde à vue a duré de 09h00 à 18h30 et aucune mise en examen n'a été prononcée à son issue. Trois autres personnes ont également été entendues dans le cadre de cette enquête préliminaire: deux anciens vice-présidents et le directeur général des services de la collectivité.

"Bien sûr, respect de la présomption d'innocence, de moi-même et des trois autres personnes qui ont été entendues", a souligné Jean Castex. 

"Je suis au moment où je m'exprime devant vous très serein", a-t-il ajouté.

"Ce que je demande aux uns et aux autres, c'est de laisser la justice faire son travail, respectons l'autorité judiciaire", a ensuite conclu le PDG de la RATP.

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, présente à ses côtés pour la présentation à la presse des futurs métro parisiens, a également réagi, considérant comme "extrêmement déplacé de faire de la publicité sur une enquête préliminaire".