Les prisons françaises comptaient seulement 62.668 places opérationnelles au 1er novembre, soit une densité carcérale de 136,2%.

En un an, les prisons françaises comptent 5.243 détenus de plus.

Au 1er octobre, le nombre de détenus avait déjà légèrement augmenté pour s'établir à 84.862 personnes incarcérées, avec une densité carcérale de 135,8%.

En novembre, la densité atteint 166,8% dans les seules maisons d'arrêt (165,4% le mois précédent), où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines.

Parmi les personnes incarcérées, 22.548 sont des prévenus (22.301 le mois précédent), en détention dans l'attente de leur jugement définitif.

Au total, 103.035 personnes étaient placées au 1er novembre sous écrou (contre 102.086 le mois précédent). Parmi elles, on compte 17.662 personnes non détenues faisant l'objet d'un placement sous bracelet électronique ou d'un placement à l'extérieur.

La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en termes de surpopulation carcérale, en troisième position derrière la Slovénie et Chypre, selon une étude publiée en juillet par le Conseil de l'Europe.