Cette instance du parti, qui regroupe ses ténors comme Gérard Larcher ou François-Xavier Bellamy, a validé le "guide électoral" élaboré par la haute autorité des Républicains, qui prévoit les élections les 17 et 18 mai, voire un second tour le weekend suivant si nécessaire, ont indiqué des participants à l'AFP. 

Pour l'instant, M. Retailleau et M. Wauquiez sont les deux seuls à s'être lancés dans la course, mais d'autres candidats peuvent encore s'ajouter jusqu'au 18 mars, date limite pour le dépôt de candidature.

Le ministre de l'Intérieur, en verve dans les sondages, a reçu au cours des derniers jours le soutien de l'eurodéputé François-Xavier Bellamy et de l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé. 

Interrogé à l'issue de la réunion sur sa capacité à faire campagne tout en étant à Beauvau, M. Retailleau a répondu que "cela ne pose aucun problème", rappelant le précédent de Nicolas Sarkozy, qui avait assumé en même temps la casquette de ministre de l'Intérieur et celle de patron de la droite, ou encore le Premier ministre François Bayrou, qui est à la tête du MoDem. 

"Tout le monde est d'accord sur le fait que cette élection doit être irréprochable", a affirmé pour sa part Vincent Jeanbrun, porte-parole du groupe des députés LR. "Le seul objectif est l'unité", a-t-il ajouté. 

La haute autorité a également arrêté les conditions pour participer à cette élection qui désignera le nouveau président de LR, poste vacant depuis le départ d'Éric Ciotti qui s'est allié en juin au RN pour les législatives. 

"Elle sera ouverte aux adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2024 ainsi que les adhérents à jour de cotisation 30 jours avant la date du scrutin, soit le jeudi 17 avril 2025 à 24 heures", a souligné cette instance interne.

Selon elle, 43.859 adhérents étaient à jour de cotisation au 13 février. Dans ces conditions, les militants qui ont suivi l'ancien président Éric Ciotti à l'Union de la droite républicaine (UDR) auraient la possibilité de voter, même si une source interne au parti relativise leur poids électoral.

Pour se lancer dans la course, les candidats devront présenter les parrainages d'"au moins 1% des adhérents à jour de cotisation, soit 439 répartis sur au moins 15 Fédérations départementales différentes, sans que plus d'un dixième des signataires des formulaires de parrainage puissent être adhérents d'une même Fédération", a précisé la haute autorité. 

L'élection de la mi-mai donnera lieu à un congrès, mais sans présence physique, avec un vote qui se fera par voie électronique, a précisé cette source.