Le détenu, dont l'évasion sanglante en mai 2024 dans l'Eure a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, est accusé d'avoir volontairement inondé sa cellule en obstruant l'évacuation de sa douche, a indiqué une source pénitentiaire à l'AFP.
Son avocat, Me Lucas Montagnier, a précisé qu'il lui était également reproché d'avoir "bouché les oeilletons" et tenu des "propos outrageants" envers le personnel pénitentiaire.
"Il n'a pas contesté la matérialité des faits" et ne formera pas de recours, a indiqué l'avocat, ajoutant que les premiers mois de détention avaient été "difficiles", notamment en raison "d'obstacles pour maintenir les liens familiaux".
Près de 90 détenus issus du milieu du narcotrafic ont été regroupés entre fin juillet et début août au sein du nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de la prison de Vendin-le-Vieil, l'un des deux centres pénitentiaires les plus sécurisés de France avec celui de Condé-sur-Sarthe, dans l'Orne.
Plusieurs dizaines d'entre eux ont contesté sans succès leur transfert et leurs conditions de détention devant la justice administrative et judiciaire.
En août, des détenus du quartier de haute sécurité avaient volontairement inondé leurs cellules. Le mois suivant, plusieurs dizaines d'entre eux ont observé une grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention, un mouvement désormais totalement achevé, a indiqué mardi une source pénitentiaire à l'AFP.