L’observatoire de la micro-finance définit le microcrédit comme « un outil de développement économique et social, permettant aux personnes de faibles ressources porteuses d’un projet personnel de bénéficier de prêts que leur refuse le système banquier traditionnel ». Proposé par des organismes comme l’Adie ou Créa-Sol, cette alternative au crédit bancaire ne pouvait pas jusqu’à présent représenter plus de 12 000 € d’emprunt.

Bilan positif de l’expérimentation

Une expérimentation menée depuis 4 ans dans les territoires d’outre-mer, qui relevait le plafond de 12 000 à 15 000 €, a pris fin en août. Un rapport d’évaluation de cette expérimentation ayant établi un bilan positif, il a été décidé de maintenir le dispositif en augmentant encore le plafond sur tout le territoire national. Ainsi, les établissements de crédit, les associations sans but lucratif et les fondations reconnues d’utilité publique habilitées à accorder des microcrédits professionnels sont désormais autorisés à délivrer des microcrédits professionnels pouvant atteindre la somme de 17 000 €.

Décret n° 2024-1123 du 4 décembre 2024