Voici les derniers développements.
- Otages contre prisonniers -
En vertu de l'accord annoncé la semaine dernière par Donald Trump, les 20 derniers otages israéliens vivants ont été libérés et ont regagné Israël.
Le Hamas a remis à Israël via la Croix-Rouge les corps de quatre otages morts en captivité à Gaza. Le mouvement islamiste palestinien doit encore remettre les dépouilles de 24 autres otages.
L'annonce des libérations a provoqué des scènes de liesse sur la place des Otages à Tel-Aviv.
En contrepartie, Israël a relâché 1.968 prisonniers palestiniens.
Plusieurs bus transportant les prisonniers libérés ont été accueillis par des foules en liesse à Ramallah en Cisjordanie occupée, et à Khan Younès dans la bande de Gaza.
- Ovation pour Trump à la Knesset -
Lors de sa visite éclair à Jérusalem, Donald Trump a été accueilli au Parlement par une longue ovation des députés israéliens.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu l'a qualifié de "meilleur ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche".
M. Trump a remercié les médiateurs du monde arabe et musulman et salué la fin d'un "long cauchemar" pour les Israéliens comme pour les Palestiniens. Il a également appelé les Palestiniens à "se détourner pour toujours de la voie du terrorisme".
- Grâce à Netanyahu? -
Donald Trump a suggéré devant la Knesset qu'une grâce soit accordée à Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption.
"J'ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce? (...) Qu'on le veuille ou non, il a été l'un des plus grands présidents en temps de guerre, vraiment l'un des plus grands. Et les cigares et le champagne, franchement, qui s'en soucie ?"
- Paix avec l'Iran ? -
M. Trump a par ailleurs déclaré que ce serait "formidable" de faire la paix avec l'Iran, devant le Parlement israélien.
"Nous sommes prêts" à un accord "quand vous le serez", a-t-il lancé à l'adresse des Iraniens.
- Sommet sur Gaza en Egypte -
Le président américain a ensuite co-présidé à Charm el-Cheikh en Egypte au côté du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, un sommet international sur Gaza.Il a proclamé lundi un "jour formidable pour le Moyen-Orient", tandis que M. Sissi s'est félicité d'"une nouvelle ère de paix et de stabilité" et annoncé une conférence pour la reconstruction de Gaza.
Le Hamas et M. Netanyahu n'ont pas participé au sommet.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, présent à la réunion, a serré la main de M. Trump.
Les pays médiateurs -Etats-Unis, Egypte, Qatar, Turquie- ont signé à cette occasion une déclaration sur Gaza, en tant que garants de l'accord visant à mettre fin à la guerre.
- Les points en suspens -
La direction du Hamas semble unanime à rejeter le désarmement du mouvement, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, un point essentiel du plan Trump.
La prochaine phase prévoit également l'exil des combattants du Hamas et la poursuite du retrait progressif de l'armée israélienne de la bande de Gaza.
L'armée israélienne, qui s'est retirée de secteurs de la bande de Gaza, contrôle aujourd'hui 53% du territoire. M. Netanyahu avait affirmé que l'armée se maintiendrait dans la majeure partie de la bande de Gaza.
- Retours au milieu des ruines -
Des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné à la faveur du cessez-le-feu le nord du territoire, transformé en champ de ruines.
- Camions d'aides -
Des camions chargés d'aide humanitaire ont commencé à entrer à Gaza par le passage de Kerem Shalom dans le sud d'Israël. D'autres attendent à Rafah à la frontière entre Gaza et l'Egypte.
- Réactions internationales -
Le président français Emmanuel Macron a salué la libération des premiers otages, estimant que "la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région".
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, souligné le rôle du président Trump dans cette "étape cruciale vers la paix".
Le chef de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément soulagé" après la libération des otages, et le chancelier allemand Friedrich Merz a salué "un pas vers la paix au Moyen-Orient".
Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le cessez-le-feu à Gaza donne un "espoir pour la paix" en Ukraine.