"Dans le moment très grave où nous sommes pour notre pays (...) j'ai décidé de proposer ma candidature à l'élection partielle dans la deuxième circonscription de Paris", a affirmé l'ex-élu savoyard sur le réseau X, soulignant qu'elle "s'inscrit dans une démarche de rassemblement de la droite et du centre".
"Afin de porter une voix forte et sûre pour nos trois arrondissements dans le prolongement de mon engagement pour notre pays", a précisé l'ancien éphémère chef du gouvernement qui se présente dans cette circonscription qui longe la rive gauche de la Seine des jardins du Luxembourg à la Tour Eiffel.
Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a salué cette candidature, qu'il a présentée comme "une triple chance : pour Paris, pour LR et pour la France. Il a tout mon soutien", a-t-il ajouté.
Le Conseil constitutionnel a déclaré vendredi trois députés inéligibles "pour une durée d'un an" et "démissionnaires d'office" de leurs mandats, dont Jean Laussucq, élu l'an dernier sur cette circonscription.
Il est reproché à Jean Laussucq d'avoir réglé "des dépenses de campagne au moyen de son compte bancaire personnel" et d'avoir laissé des tiers régler "directement une part significative des dépenses exposées pour sa campagne électorale" de 2024.
La candidature de Michel Barnier pourrait permettre au parti Les Républicains, qui soutient le gouvernement de François Bayrou, de ravir un nouveau siège à la formation présidentielle dirigée par Gabriel Attal, après celui conquis cet hiver par Elisabeth de Maistre à Boulogne-Billancourt aux dépens des macronistes.
Depuis son entrée au gouvernement, les législatives partielles ont souri à LR qui a également arraché en juin un siège au Rassemblement national en Saône-et-Loire.
Avant son élection l'an dernier, Jean Laussucq était l'adjoint de Rachida Dati à la mairie du VIIe arrondissement de Paris. Il avait obtenu l'investiture de Renaissance au détriment du député sortant Gilles Le Gendre, pourtant un "marcheur" historique.