"Je regrette que certaines formations politiques (…) fassent le choix d'annoncer une candidature sans même se coordonner avec les autres formations politiques", a déclaré l'ancien Premier ministre en marge d'une conférence de presse sur les propositions de Renaissance en matière d'écologie et d'économie.
"Vous avez bien compris que je parle ici des LR", a ajouté Gabriel Attal, en allusion à la candidature annoncée il y a une semaine par Michel Barnier, immédiatement adoubé par le patron de LR Bruno Retailleau et même par le parti qui l'a présenté dans la foulée sur les réseaux sociaux comme "notre nouveau député".
"On cherchera toujours à tendre la main, à essayer de rassembler pour ces échéances qui se présentent à nous", a ajouté le patron des députés EPR, groupe auquel appartenait le sortant Jean Laussucq, qui a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel.
La candidature de Michel Barnier a déclenché une guerre ouverte avec la ministre de la Culture Rachida Dati, également membre de LR, qui a elle aussi fait savoir qu'elle envisageait de se présenter dans la deuxième circonscription de Paris, qui s'étend le long de la Seine, du VIIe arrondissement dont elle est la maire jusqu'au Ve.