Dans ce contexte, M. Barrot a assuré sur X que les Européens continueront "d'accroître la pression sur Vladimir Poutine" et réaffirmé le "soutien indéfectible" de la France envers l'Ukraine.

Après sa rencontre avec le ministre français, M. Zelensky a indiqué avoir "discuté du soutien en matière de défense, en particulier des moyens de défense antiaérienne" et de la formation des soldats ukrainiens.

Il a aussi assuré sur X que "des entreprises françaises ont décidé de commencer à fabriquer des drones en Ukraine", sans préciser lesquelles.

Jean-Noël Barrot, en visite pour deux jours en Ukraine, s'est par ailleurs rendu à la station de métro Loukianivska de Kiev, l'un des sites endommagés par les frappes de la nuit et qui, comme d'autres stations, sert habituellement d'abri à la population, a constaté une journaliste de l'AFP.

Il a affirmé que les nouvelles sanctions européennes contre la Russie, adoptées vendredi, visaient à "accroître le coût de cette guerre invraisemblable" et obtenir un cessez-le-feu, auquel se refuse toujours le Kremlin.

M. Barrot est arrivé peu après la levée des alertes aériennes à Kiev, où les attaques russes ont fait au moins un mort et neuf blessés, selon les secours. 

Le ministre doit également se rendre à l'ancienne centrale de Tchernobyl, située près de la capitale ukrainienne, et où a eu lieu le pire accident nucléaire de l'Histoire, en avril 1986.

La France a contribué à la réparation d'une structure de confinement radiologique de la centrale, structure qui, selon Kiev, a été endommagée par un drone russe en février 2025, sans entraîner de rejet de radioactivité.

L'Ukraine a bénéficié de plus de sept milliards d'euros d'aide militaire et financière de la part de la France depuis le début de l'invasion russe en 2022, selon les chiffres de l'institut de recherche allemand Kiel.