Malgré une légère baisse des plaintes (5 638 en 2013 contre 6 017 en 2012) qu’elle explique par « une meilleure orientation des demandes dès leur réception et par une mise en avant de contenus pratiques » (sur la vidéosurveillance/vidéoprotection, par exemple, fiche très consultée), la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) n’a pas chômé en 2013 ! Outre les plaintes, 4 305 demandes de droit d’accès indirect (soit près de 10 000 demandes individuelles) et 124 000 appels téléphoniques ont été traités par ses services. Par ailleurs, la Commission a effectué 414 contrôles, envoyé 57 mises en demeure et infligé 14 sanctions.Préoccupation croissante des particuliers, la protection des données a été au cœur des interventions de la Cnil. Ainsi, l’opposition à figurer dans un fichier ainsi que l’exercice du droit d’accès ont constitué, tous secteurs confondus, le principal motif de plaintes.Quant aux secteurs qui ont généré le plus de réclamations, l’ « Internet/telecom » emporte largement la palme (34 % des plaintes reçues), suivi par le commerce (19 %), la gestion des ressources humaines (15 %), la banque (11 %) et les libertés publiques et collectivités locales (7 %).Sachant que, dans 99 % des cas, l’intervention de la Cnil s’est traduite par une suite favorable pour le plaignant.

Cnil, 34e rapport d’activité