Son administration avait proposé en juillet un texte visant à reconnaître certains droits aux couples de même sexe dont les mariages ont été enregistrés à l'étranger. 

Cette proposition a suscité des critiques quasi unanimes de la part des députés pro-Pékin, qui dominent le parlement local de Hong Kong. De leur côté, les militants LGBT+ affirment qu'elle ne va pas assez loin.

La plus haute cour de Hong Kong avait ordonné au gouvernement local de créer un "cadre alternatif" pour les couples LGBT+, après avoir annulé une tentative de reconnaissance des mariages de même sexe en 2023. 

Ne pas formuler de proposition alternative risque donc d'aller "à l'encontre de l'État de droit (...) Violer l'État de droit entraînera de graves conséquences", a déclaré John Lee aux journalistes. Le gouvernement respectera la décision finale du parlement, a-t-il ajouté.

En 2023, la justice hongkongaise avait défini le mariage comme "réservé aux couples hétérosexuels", une position réitérée par le chef de l'exécutif mardi.

Les militants LGBT+ affirment que le texte, qui ne couvre que les droits relatifs aux questions médicales et le droit de prendre des décisions après la mort d'un conjoint, ne répond pas aux exigences de la cour.

La région administrative spéciale de Hong Kong dispose de son propre parlement et d'une mini-constitution lui garantissant un "haut degré d'autonomie". 

Le mariage entre personnes du même sexe n'est pas légal en Chine. 

Mais à Hong Kong, le soutien au mariage entre personnes de même sexe a augmenté au cours des dix dernières années pour atteindre 60%, selon un sondage de 2023.