Le mouvement a rassemblé "25% de grévistes sur les effectifs présents" dans 19 magasins, selon Abdelkader Mekki Daouadji, délégué de la CFDT. Aucune enseigne n'a fermé mais des débrayages ont eu lieu dans certains services de l'entreprise suédoise, qui compte 36 magasins et 12.000 employés en France.
La CFDT, la CGT et FO ont dénoncé dans un communiqué la "posture" de la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO) sur la rémunération. Ils pointent une absence d'augmentation collective des salaires, des conditions de travail "en nette dégradation" et des acquis sociaux "remis en cause".
Interrogée par l'AFP, Ikea France estime de son côté que les réunions de NAO "se sont déroulées conformément au calendrier social".
L'enseigne suédoise a été visée par différents mouvements de grève depuis le début de l'année dans d'autres pays, comme les Pays-Bas, l'Italie ou le Canada, portant sur le niveau des salaires et les conditions de travail.