Une partie de l'internat de l'école, à plusieurs étages, s'est effondrée soudainement lundi alors que les étudiants se rassemblaient pour les prières de l'après-midi.

Les secouristes ont extrait deux corps et une partie corporelle des débris samedi, portant le bilan des morts à dix-sept, a déclaré Yudhi Bramantyo, directeur des opérations de l'Agence nationale de recherche et de sauvetage (Basarnas), dans un communiqué. 

"Le processus d'évacuation est toujours en cours", a-t-il ajouté. 

Le chef de l'agence locale de recherche et de sauvetage, Nanang Sigit, a confirmé le bilan. 

Les secouristes recherchent encore 49 personnes disparues, a indiqué de son côté le chef de l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Suharyanto (qui comme beaucoup d'Indonésiens ne porte qu'un seul nom), avant la récupération des derniers corps. 

Davantage de victimes pourraient être retrouvées, a-t-il ajouté, alors que les secouristes ont apporté des engins lourds comme des grues pour dégager les décombres.

L'effondrement de l'école a été si violent qu'il a provoqué des secousses dans tout le quartier, selon des habitants. L'opération de sauvetage est complexe car les vibrations dans un endroit peuvent affecter d'autres zones. De plus, l'opération a été compliquée par un tremblement de terre survenu dans la nuit de mardi, interrompant brièvement les recherches.

Les familles des disparus ont accepté jeudi que des engins lourds soient utilisés, après la fin de la période de 72 heures, généralement considérée comme l'ultime limite de survie.

Des responsables des secours ont précisé jeudi que plus aucun signe de vie n'avait été détecté, laissant craindre un lourd bilan humain. 

Une enquête a été ouverte sur les causes de l'effondrement qui s'est produit lundi après-midi. Les premières constatations évoquent des problèmes structurels et un bâtiment qui ne répond pas aux normes de construction, selon des experts.