« Une nouvelle page de l'histoire du tourisme. »
« Une quête d'harmonie entre l'homme et la nature. »
« Le tourisme au vert à 32 km de Paris. » Dominique Coquet, le directeur de la société Villages Nature du Val d'Europe, a sorti hier l'artillerie lourde pour « vendre » le lancement du centre de vacances du même nom, l'un des gros chantiers européens. Sur 120 hectares, 259 à terme, un parc aquatique et paysager comprendra dans un premier temps 916 appartements et pavillons.Ce n'est pourtant qu'une petite part des 2 milliards d'euros que les promoteurs promettent depuis le début du projet en 2001 à l'Etat et à la Seine-et-Marne. Et c'est au forceps que Pierre & Vacances et Euro Disney ont réussi à initier le chantier qu'ils portent à parité dans la société Villages Nature du Val d'Europe. Prévu à l'origine en septembre dernier, le bouclage du financement de la première phase a été négocié en 2013 dans une première tranche de 916 hébergements sur les 1.730 prévus à l'origine. Un prêt bancaire et des investisseurs (Eurosic, CDC, Caisse de Prévoyance, notamment) apportent 190 millions d'euros pour construire deux tiers des équipements du centre, dont le centre aquatique. Les 916 hébergements seront, eux, financés (160 millions) selon le modèle de Pierre & Vacances par des particuliers propriétaires. Plus de 220 réservations auraient déjà été enregistrées auprès des habitants du territoire.Il y a dix jours, c'est l'aménageur public EPA Marne qui a finalisé l'acquisition des terrains qui seront concédés aux promoteurs. Il y a déjà investi une grosse vingtaine de millions dans les terrassements et l'équipement de la voirie. Villages Nature, qui lui louera le foncier, a aussi investi 20 millions dans les premiers travaux d'embellissement du site. Outre les grandes entreprises comme Valerian (Spie), Eiffage ou Bouygues, deux PME, Bir et le paysagiste Pinson, participent à ces chantiers. Les premiers appels d'offres pour la construction proprement dite ont été lancés avec des résultats avant la fin de l'été. Gérard Bremond, PDG de Pierre & Vacances, promet qu'une partie des travaux est réservée aux PME régionales, notamment les pépiniéristes franciliens.