Afin de renforcer ce dispositif de protection du consommateur, la loi nouvelle prévoit notamment que le juge devra écarter d’office l’application d’une clause dont le caractère abusif ressortira des éléments du débat, après avoir recueilli les observations des parties. Auparavant, le juge avait simplement la faculté d’écarter une telle clause.
Par ailleurs, la loi nouvelle étend la faculté accordée aux associations de consommateurs agréées de demander au juge la suppression, dans un contrat, d’une clause illicite ou abusive. Ainsi, en cas de suppression d’une telle clause, ces associations pourront demander à rendre cette décision applicable à l’ensemble des contrats identiques conclus par le même professionnel avec d’autres clients. Cette décision bénéficiant donc à des consommateurs sans qu’ils aient à agir en justice.
Art. 76, 81, et 114, loi n° 2014-344 du 17 mars 2014, JO du 18