La star des séries "The Last of Us" et "Narcos" y présentait "Eddington", un néo-western au coeur d'une Amérique au bord de la rupture, signé Ari Aster, où il incarne le maire d'une bourgade du Nouveau-Mexique.
Le film, qui dresse un portrait satirique d'une Amérique déchirée par les théories du complot, la violence et le racisme, a été imaginé avant le retour de Donald Trump au pouvoir.
"Que ceux qui essaient de vous faire peur aillent se faire foutre !", a lancé l'acteur de 50 ans. "Continuez à raconter des histoires, continuez à vous exprimer et continuez à vous battre pour être qui vous êtes !" a-t-il poursuivi. Pedro Pascal a appelé à "combattre", notamment en "racontant des histoires". "Ne les laissez pas gagner !".
Interrogé sur les politiques migratoires de Donald Trump, le comédien a aussi fait part de l'expérience de sa famille, réfugiée du Chili. "Je veux que les gens soient en sécurité et protégés. Je veux aussi vivre du bon côté de l'Histoire. Je suis un immigré, mes parents sont des réfugiés chiliens, je suis aussi réfugié", a-t-il déclaré.
"Nous avons fui une dictature et j'ai eu le privilège de grandir aux Etats-Unis, après avoir trouvé l'asile au Danemark. Et si ça n'avait pas été le cas, je ne sais pas ce que nous serions devenus. Donc je serai toujours favorable à ces protections" des demandeurs d'asile, a-t-il poursuivi.
A l'ouverture du Festival de Cannes, l'acteur Robert de Niro avait livré une charge contre le président américain, qualifié "d'inculte". Aux États-Unis, "nous luttons d'arrache-pied pour défendre la démocratie que nous considérions toujours comme acquise", avait lancé l'acteur de 81 ans, avant d'ajouter que les artistes sont "une menace pour les autocrates et les fascistes de ce monde".