"Ce programme est très progressif, très séquencé"  et il "aura lieu à raison de trois séances par an, par élève, en dehors du temps scolaire", a expliqué la ministre du Europe1 et CNews.

"On est vraiment sur la vie relationnelle, le consentement, le respect d'autrui, la lutte contre les violences faites aux femmes, l'égalité filles-garçons, des choses fondamentales de base qui ne sont pas toujours enseignées en famille", a-t-elle ajouté.

"Il apprend des choses simples: c'est quoi une fille, c'est quoi un garçon" ainsi que "le respect les uns des autres", a-t-elle ajouté. "Apprendre la différence fille et garçon, c'est aussi travailler sur les violences faites contre les femmes, le respect, la notion de consentement", a précisé Mme Genetet.

Affirmant qu'il s'adressait aux élèves "de l'âge de quatre ans et jusqu'aux plus grands", elle a expliqué que chez les plus petits "on va travailler sur les émotions, reconnaître les émotions sur un visage, savoir lire un visage, construire après le respect d'autrui".

Interrogée sur l'opportunité de confier cette mission à l'école, Mme Genetet a expliqué: "S'agissant de la vie affective et relationnelle, et après de l'éducation à la sexualité pour les plus grands, rappelons-nous qu'en général, c'est rarement fait en famille. Donc il faut bien que quelqu'un le fasse".

Elle a souligné qu'à l'école "il y a toujours eu des cours, mais jusqu'à présent il n'y avait pas de programme. La nouveauté, c'est qu'on introduit un programme".

"J'espère que ce programme permettra de faire reculer la quantité de consommation d'images pornographiques, parce que c'est comme ça, aujourd'hui, que nos jeunes s'informent à l'age de 11 ans", a-t-elle ajouté.

Mme Genetet a rappelé que  les "trois séances annuelles" prévues pour cet enseignement auront lieu "en dehors du temps scolaire".

"Ce ne sera jamais sur un cours de maths, sur un cours de français. Les fondamentaux, lire, écrire et compter, seront toujours là", a-t-elle martelé.