L’étude de l’Insee a mis à jour 9 grands profils de création d’entreprise, variant selon les caractéristiques du créateur (âge, sexe, niveau de diplôme, statut professionnel initial...) et des entreprises. Ces profils sont fortement influencés par l’auto-entrepreneuriat qui a laissé émerger des situations nouvelles. Ainsi, la création d’entreprise par des salariés, retraités ou étudiants dans le cadre d’une activité de complément représente désormais un cas sur trois. Autre nouveauté, certains créateurs saisissent l’opportunité du régime de l’auto-entreprise pour se lancer, comme activité principale, plus facilement ou plus tôt que pour une création classique. Les neufs profils identifiés sont répartis en trois groupes. Le groupe « Créer une activité de complément », qui réunit « Les salariés du privé » (16 % de l’ensemble des créateurs), « Les retraités » (5 %), « Les créatrices dans l’enseignement et la santé » (8 %), « Les étudiants » (4 %). Le groupe « Créer son propre emploi », avec « Les non-diplômés débutants » (10 %), « Les consultants en Île-de-France » (12 %), « Les créateurs de la construction » (14 %). Et le dernier groupe, « Créer une entreprise classique », qui est constitué des profils « Les chômeurs » (19 %) et « Les créateurs expérimentés » (12 %).


Pour connaître le détail et les caractéristiques de chaque profil, consultez l’étude « Créateurs d’entreprises : avec l’auto-entreprenariat, de nouveaux profils » sur le site www.insee.fr.