Derrière ses 5,8 mm d'épaisseur, un châssis en titane et un poids plume, le Samsung Galaxy S25 Edge vise aussi bien les amateurs d'esthétique que les pros en quête d'un mobile aussi discret que puissant. Mais la course à la finesse ne se fait pas sans compromis. À 1 249 €, le modèle en vaut-il vraiment la peine ? Est-ce un choix audacieux ou un pari risqué ?
Finesse et légèreté comme arguments clés
Le Samsung Galaxy S25 Edge n'est pas un produit à voir, mais à prendre en main. Avec une épaisseur de 5,8 mm pour un poids de 163 grammes et un écran de 6,7 pouces, il est actuellement l'un des smartphones les plus fins du marché. Cette caractéristique n'est pas qu'un atout marketing : pour les pros en déplacement ou les métiers exigeant une grande mobilité, ce gain de volume et de poids est significatif.
L'appareil se glisse facilement dans une poche intérieure sans déformer la veste, se manipule d'une main sans fatigue et offre une prise en main agréable. Une finesse rendue possible grâce à un travail d'optimisation des composants internes, notamment au niveau de la batterie, de la carte mère et de la dissipation thermique.
Un design qui assume son statut premium
Le design du Galaxy S25 Edge capitalise sur une sobriété assumée. Châssis en titane, finition mate agréable en main, bordures plates mais douces... On est loin des designs tape-à-l'œil.
Disponible en noir, en argent ou dans un discret mais élégant bleu clair, le téléphone s'adapte aussi bien à un usage professionnel qu'à une utilisation plus statutaire. L'écran AMOLED 6,7 pouces, compatible HDR10+ et affichant une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz, offre un confort visuel optimal, que ce soit pour la consultation de documents, les visioconférences ou les présentations.
Et malgré sa finesse, la résistance n'est pas sacrifiée ! L'écran est protégé par du Gorilla® Glass Ceramic 2, le dos par du Victus® 2, et le tout est certifié IP68. Comprenez : le Galaxy S25 Edge résiste à l'eau et à la poussière, sans faire de compromis sur l'allure.
Appareil photo : la puissance d'un seul capteur
À vouloir tout aplatir, il faut parfois simplifier. C'est le cas du téléobjectif, absent ici pour des raisons d'espace. Samsung a choisi de compenser par un capteur principal de 200 MPX, hérité du S25. En pratique, le zoom est géré numériquement jusqu'à x2, avec un rendu très correct. Mais au-delà, on sent que l'optique manque.
Les pros de l'image (photographes, agents immobiliers, communicants) pourront ainsi percevoir une légère régression par rapport aux modèles Ultra. Oui, les clichés en ultra-grand-angle et de nuit sont propres, oui le capteur de 12 MPX pour les selfies fait le job, mais l'appareil atteint vite ses limites en termes de zoom et de polyvalence.
Une autonomie correcte
À 3 900 mAh, la batterie du S25 Edge tient la route pour un usage classique. Si votre journée commence à 7h et qu'elle se termine après 22h, il peut tout de même être utile d'avoir un chargeur USB-C à portée de main. D'autant que la recharge rapide plafonne à 25 W, et que la charge sans fil reste à 15 W.
Sans être révolutionnaire, l'autonomie reste correcte : mails, navigation, visio et un peu de streaming passent sans encombre. Mais pas beaucoup plus. On aurait aimé y voir une batterie silicium-carbone, technologie attendue depuis des mois et toujours absente, malgré son potentiel.
L'IA au service de la productivité
L'un des points forts du Galaxy S25 Edge réside dans l'intégration poussée des fonctionnalités IA. Propulsées par la surcouche One UI 7 et les services Google Gemini, ces fonctions sont clairement pensées pour une productivité accrue.
Parmi les outils notables : la traduction en temps réel lors d'un appel, le résumé automatique de contenu, la génération d'images à partir de mots-clés ou encore l'assistance à l'écriture dans les e-mails. Ces services, intégrés nativement à Android, permettent aux professionnels de gagner du temps au quotidien, tout en réduisant les frictions liées à la gestion de l'information.
Le Samsung Galaxy S25 Edge vous intéresse ?
Le Galaxy S25 Edge s'adresse à une cible exigeante, prête à faire des concessions sur la batterie ou la photo pour obtenir un appareil qui, au quotidien, s'impose par sa discrétion, sa portabilité et son élégance.