80 % des autoentrepreneurs envisagent de poursuivre ou reprendre leur activité comme avant le confinement
Un sondage OpinionWay nous révèle que la majorité des autoentrepreneurs en France compte sur une reprise rapide de leur activité en cette période post-confinement.
83 % des autoentrepreneurs ont suspendu ou réduit leur activité pendant le confinement lié à l’épidémie du Covid-19 en France. Néanmoins, ils sont aujourd’hui autant à compter sur un retour rapide à la normale. C’est du moins ce qu’affirme un récent sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour l’Union des Auto-Entrepreneurs, sur un échantillon de 355 personnes gérant leur entreprise. Quelques précisions nuancent toutefois le propos.
Une reprise de l’activité soumise à conditions pour les autoentrepreneurs
Aujourd’hui, alors que 80 % des autoentrepreneurs interrogés envisagent de poursuivre ou de reprendre leur activité comme avant le confinement lié au coronavirus, 19 % d’entre eux se montrent, au contraire plus sceptiques pour le moment. Leur réserve est liée à différents facteurs, parmi lesquels :
- l’attente d’une reprise progressive de l’activité du côté de leurs clients pour 48 % des répondants,
- la crainte que les clients ne soient pas au rendez-vous pour 44 % d’entre eux,
- ou encore 30 % des répondants évoquent le manque de moyens financiers et/ou l’absence de fonds de roulement.
Si l’on se penche sur les facteurs qui au contraire favoriseraient selon eux une prompte reprise de l’activité, les autoentrepreneurs sondés ont cité :
- la nécessité de retrouver la possibilité de se déplacer sans restriction (45 %),
- des attentes de simplification administratives,
- ou encore la réalisation d’investissements pour rendre leur activité compatible avec la situation sanitaire actuelle du coronavirus (32 %).
Des aides de l’État pour une poursuite et une reprise d’activité favorables
Parmi les 37 % des autoentrepreneurs participant au sondage qui ont complété une demande de prêt garanti par l’État (PGE), 13 % seulement ont obtenu une réponse positive, 15 % se sont vus refuser le prêt et 9 % sont toujours dans l’attente d’une réponse.
76 % des sondés sont d’ailleurs pour la mise en place d’un dispositif complémentaire de financement garanti par l’État français. Ce financement constitue un enjeu véritable, car 41 % des sondés pensent qu’il est indispensable à la relance de leur activité.