Marketing digital. Derrière ce terme généraliste, se cache l’ensemble des outils permettant à une entreprise de communiquer avec ses clients et/ou prospects de manière directe. Autrement dit, pas comme les médias de masse que sont la télévision ou la presse : lorsque ces derniers diffusent une publicité, elle est en effet uniquement vue par les téléspectateurs présents au moment de sa diffusion. Des téléspectateurs qui, de surcroît, ne seront pas tous intéressés par le message diffusé.
Pour mieux comprendre l’intérêt d’une bonne stratégie de marketing digital, prenons l’exemple de Simon, 35 ans, qui vit à Marseille. Signe particulier : il adore passer du temps à cuisiner pour sa famille. En d’autres termes, les publicités vantant les mérites de telle ou telle crème de soin diffusées aux heures de grande écoute à la télévision ou placardées en quatre par trois en bas de chez lui, il s’en moque. En revanche, il sera beaucoup plus attentif aux promotions de son boucher ou aux réductions proposées par une enseigne d’ustensiles de cuisine qu’il recevra par mail ou SMS par exemple.
Les différents aspects du marketing digital
Voilà pourquoi, pour être certains de pouvoir interpeller Simon, son boucher et l’enseigne d’ustensiles de cuisine vont devoir mettre en place une stratégie de marketing digital.
Plusieurs formes sont possibles :
- L’e-mailing, qui consiste à envoyer des e-mails à vos clients et/ou prospects pour, par exemple, les prévenir lorsque vous aurez une offre intéressante à leur proposer ou que vous organiserez un événement ;
- La campagne SMS. Le SMS un moyen de communication très efficace pour interagir rapidement avec vos clients. Il a l’avantage d’être peu coûteux, simple à concevoir et compatible avec tous les téléphones mobiles ;
- Le site pro. Son but : promouvoir votre entreprise, informer vos clients et prospects sur vos différentes promotions, opérations spéciales… ;
- Les réseaux sociaux. Facebook, Twitter ou encore Instagram : le succès de votre activité professionnelle passe également par les réseaux sociaux. La question n’est d’ailleurs pas de savoir si vous devez y être présents, mais plutôt sur lesquels vous engager.
- La géolocalisation. Autrement dit, la possibilité pour les internautes et mobinautes de connaître avec précision l’emplacement de votre point de vente, etc...
Marketing digital : les bonnes pratiques
À l’heure du parcours client omnicanal, le marketing digital est en constante évolution. Chaque mois, de nouveaux changements font leur apparition, que ce soit dans l’univers des réseaux sociaux, le search (Google) ou le marketing de contenu.
Parmi ces évolutions, le drive-to-store est devenu incontournable pour booster votre trafic en magasin : si 86 % des consommateurs se renseignent sur le web avant d’acheter en magasin, il serait faux de croire qu’ils se rendent en boutique uniquement pour finaliser leurs achats. Pourquoi ? Parce qu’ils restent malgré tout très sensibles aux contacts humains et à l’expertise des commerçants, deux choses impossibles à trouver en ligne.
En d’autres termes, bien que les attentes des consommateurs en matière d’expérience d’achat aient évolué, ceux-ci restent profondément attachés aux points de vente physiques. D’où l’intérêt de miser sur le drive-to-store, à savoir l’ensemble des actions marketing utilisées pour attirer les consommateurs vers un point de vente physique à travers le web et les technologies mobiles.
Ses différents leviers permettent de gommer les inconvénients des boutiques physiques (indisponibilité d’un produit, attente en caisse, foule…) en même temps qu’ils annihilent ceux des boutiques virtuelles (impossibilité de toucher le produit, temps de livraison, frais de port…).
Parmi eux, on peut citer :
- Le click and collect, un dispositif permettant aux internautes de faire leurs achats en ligne puis de les récupérer en magasin. Avantages : pas de frais de port, pas de délai de livraison et pas d’attente en caisse. Déchargés de ces contraintes, vos clients seront dès lors plus disposés à faire un tour dans vos rayons ;
- Les notifications géolocalisées, ou comment notifier une promotion en temps réel au mobinaute de passage dans votre zone de chalandise. Un bon exemple à suivre, celui du groupe PepsiCo France qui, via Waze – une application bien connue des automobilistes et pionnière dans la publicité géolocalisée –, indiquait récemment aux automobilistes coincés dans les bouchons la station-service la plus proche vendant ses boissons.
L’explosion du social selling
Autre tendance à mettre en place de toute urgence, le social selling. Son principe : utiliser les réseaux sociaux pour interagir directement avec les consommateurs. Comme on vous l’explique dans cet article, le social selling implique une méthodologie et une stratégie qui devront être pensées en amont. Si vous souhaitez vous y aventurer, la priorité des priorités est de « soigner » votre profil sur les réseaux afin qu’il reflète au mieux votre expertise et votre savoir-faire.
Ensuite, il vous faudra maîtriser différents outils comme l’inbound marketing (ou comment faire venir le client à vous plutôt que de le solliciter via de la publicité), le content marketing (à savoir la création et la diffusion de contenus à valeur ajoutée) et, enfin, le social CRM, une stratégie qui vous permettra d’optimiser les interactions avec vos clients et autres prospects.
De quoi vous occuper un certain temps. Mais cela en vaut la peine : 87 % des acheteurs affirment que les réseaux sociaux les ont aidés à décider quoi acheter tandis que 64 % des équipes commerciales qui utilisent le social selling atteignent leurs objectifs de chiffre d’affaires.