Amateur d'authentique, Jean-Charles Bonnafous a repris la droguerie Couderc et les ateliers Pyrénées qui fabriquent des sacoches rétro pour vélo.


6h30 : Mes matins se ressemblent ; je me lève et bois un thé pour bien commencer la journée. Après avoir pris un petit déjeuner, je me prépare et me rends à l’atelier qui se trouve à 15 minutes à pieds de chez moi.

7h45 : Je me dirige vers l’atelier, des commandes de fabrication en tête. À 8h, je les vérifie toutes pour être certain de ne rien oublier. Je reste généralement 1 heure à travailler en portant une attention toute particulière à la fabrication des sacoches rétro Pyrénées.

8h45 : Je me rends au magasin pour suspendre la marchandise sur la devanture, mettre en place la caisse et consulter les messages vocaux laissés sur ma messagerie. Je prends plaisir à préparer mon magasin en pensant que mon quotidien est similaire à celui de mes parents, tous deux également commerçants indépendants.

9h00 : J’ouvre les portes de la droguerie, les premiers clients entrent. Il m’arrive d’aller prendre un café avec certains habitués ou partenaires commerciaux.

10h30 : Je prépare les commandes et les conditionne en vue de leur expédition. Je reste toujours à disposition des clients qui souhaitent échanger avec moi. J’aime aussi discuter avec les professionnels de la ville : on se raconte nos journées, nos rapports avec les clients et les produits avec lesquels nous aimons travailler.

12h00 : Je reste au magasin pendant que les employés prennent leur pause déjeuner. Cela me permet de faire l’état des lieux des ventes et des commandes passées pendant la matinée. Même si la boutique reste ouverte, c’est un temps calme de la journée.

13h30 : Une fois les vendeurs de retour, je file chez moi. C’est l’avantage de ne pas habiter très loin, je peux déjeuner et me reposer avant d’entamer l’après-midi.

15h00 : Je retourne à la boutique, mais cette fois-ci, à l’arrière, pour m’occuper de la « paperasse ». Je consacre mes après-midi à l’administratif et même si cela nécessite 1 à 2 heures de mon temps, je savoure chaque jour la liberté que me donne mon statut d’indépendant. J’essaie de travailler sur des produits en vrac et du circuit court autant que je peux.

17h00 : Jusqu’à la fermeture, je conseille les clients, je réponds aux appels téléphoniques et fais le relevé des stocks afin de passer des nouvelles commandes d’approvisionnement. Je porte beaucoup d’attention à la variété des produits que je propose. En dehors des sacoches de vélo d’antan, je travaille notamment avec quatre grandes savonneries marseillaises : cubes, copeaux de savon et savons noirs ont le même succès qu’au temps demes prédécesseurs. 

18h55 : Mon équipe et moi-même décrochons les sacs et les brosses de la devanture. Nous fermons la boutique, nous nous occupons de la caisse et partons.

20h00 : Je dîne chez moi avant de reprendre le travail. Les journées sont longues.

20h30 : Mes soirées sont souvent consacrées aux tâches administratives, ainsi qu’à la conception des  vitrines de la droguerie. Les nuits de sommeil doivent être longues aussi pour bien redémarrer le lendemain !