Après une première expérience de technico commercial dans le bâtiment, César Triouleyre a voulu perpétuer la tradition familiale tournée vers les métiers artisanaux et a lancé son entreprise Maison 16 en 2019. Il produit des liqueurs et spiritueux à base de cueillettes artisanales et bio.

Découvrez sa journée type

Le matin, je m’occupe de ma petite fille que j'emmène chez la nounou et après je viens dans mon local dans mon village. Je m’occupe de la paperasse et du suivi. La journée s'organise autour de la planification des semaines à venir. Je traite les nombreux mails, il y a toujours des choses à gérer.

J’ai créé mon entreprise, Maison 16, en 2019, je m’ennuyais dans mon ancien job, j’ai passé ma soirée et ma nuit sur internet à regarder des sites pour savoir comment faire légalement des liqueurs ! On a donc commencé avec la "sapinette'', c'est une liqueur artisanale à base d’aiguilles et de bourgeons de sapin.

En étant tout seul il faut essayer de penser à tout, aux approvisionnements, à la vente, à la production, un peu de prospection, aux nouveaux produits qui arrivent.

Depuis septembre 2021 on est 3 dans l’entreprise dont 2 en alternance. L’entreprise a pris une autre dimension aussi depuis le changement de local. On a développé la gamme avec 2 autres liqueurs : une à base de serpolet, la “serpolette”, et la “fleurette” à base de fleurs de sureau et de reines des prés, ça va être un super produit.

On a aussi des journées plus orientées production, cela se passe à l'atelier des macérations, on gère l’embouteillage, le rangement car on essaie toujours d’optimiser l’espace.
Il faut aussi s’occuper de la livraison ou faire des tournées de prospection, on part une ou plusieurs journées. On va à la rencontre des restaurateurs, des cavistes, des bars à coktails... Ça fait des grosses journées mais on développe tout cela ensemble.

La semaine du lundi au vendredi et les week-ends j’essaie d’avoir du temps pour moi
Il y a une douzaine de weekends surtout en novembre et décembre où je travaille sur des salons. J’essaie de ne pas aller trop loin, en général je vais sur les marchés aux vins, marchés de noël, c’est l’occasion de toucher des particuliers ou des clientèles pros. C’est indispensable parce que je n’ai pas la force de frappe des grandes marques, on est obligés d’être présents.

On doit aussi soigner notre communication, pour ne pas être connoté trop terroir ou campagne, les réseaux sociaux c’est important et obligatoire.
Je teste des choses, ça va permettre de sortir de nouveaux produits comme une gamme de spiritueux bio distillés avec un ami, on va faire un gin et un pastis avec du fenouil sauvage.

Le soir je suis chez moi en moyenne autour de 19h, des fois plus tôt mais aussi parfois je suis obligé de rester car il faut continuer donc il m'arrive de rentrer à 23h30 - minuit, ce sont des périodes de l’année où on sent une charge de travail beaucoup plus importante.

Il y a un côté addictif à l'entrepreneuriat : la liberté, le risque, être créatif, on n’a plus envie d’être enfermé !

Découvrez Maison 16

Retrouvez l’histoire de César Triouleyre dans l’épisode du podcast "Tout seul"