Un open space bruyant, des collègues au téléphone, un bruit de fond permanent… les nuisances sonores sont sources de fatigue auditive, de troubles de la concentration et de baisse de la productivité. Les personnes exposées au bruit sur la durée finissent par s’y habituer et à sous-estimer ses effets néfastes. Heureusement, des solutions existent pour limiter les sons parasites et retrouver de la tranquillité au quotidien.
Quelles sont les conséquences du stress provoqué par le bruit parasite ?
Au long terme, un environnement constamment bruyant ou qui ne laisse guère de moments de répit a des effets dommageables sur l’état de santé. Le stress augmente, avec toutes les conséquences que cela implique :
- Erreurs
- Difficultés de mémorisation
- Trouble de la concentration
- Anxiété
- Dépression
Les personnes travaillant dans les environnements troublés par les nuisances sonores ont tout intérêt à se protéger. Cela concerne les bars, les discothèques, les chantiers, les espaces ouverts, mais aussi les bureaux qui peuvent être particulièrement bruyants. La législation oblige d’ailleurs les employeurs à réduire les bruits aux niveaux les plus bas raisonnablement possibles et à fournir des protections auditives à ses salariés, si nécessaire.
Quelle est la réglementation en matière de seuil sonore ?
Depuis 1963, le bruit parasite fait partie des causes reconnues de maladies professionnelles. La directive européenne 2003/10/CE fixe les seuils d’exposition professionnelle aux nuisances sonores. Il existe trois niveaux de prévention :
- La valeur d’exposition inférieure, dont l’exposition moyenne quotidienne est de 80 décibels. L’exposition instantanée aux bruits très courts, aussi appelée « niveau crête », ne doit pas dépasser les 135 décibels. Cette valeur d’exposition implique que l’employeur mette en place des actions de prévention. L’information et la formation des collaborateurs sur les risques encourus en font partie.
- La valeur d’exposition supérieure, dont l’exposition moyenne est de 85 décibels et le niveau crête est de 137 décibels. Il s’agit du deuxième seuil et il doit être le déclencheur d’actions correctives de la part de l’employeur. Ces actions doivent permettre de réduire les bruits et doivent limiter l’accès aux zones bruyantes.
- La valeur limite d’exposition, qui ne doit être dépassée en aucune circonstance. L’exposition moyenne est de 87 décibels et le niveau crête de 140 décibels. Des mesures de protection et de réduction immédiate des nuisances sonores doivent être entreprises.
Comment un casque antibruit isole-t-il des nuisances sonores ?
Le casque antibruit est une solution permettant de réduire les nuisances sonores et ainsi, les troubles de la concentration. Sennheiser, Bose, JBL… de très nombreuses offres existent sur le marché. La start-up française Orosound s’est, elle aussi, penchée sur le sujet et a conçu Tilde, un casque antibruit qui se veut unique.
Le principe : Tilde est un casque multi-usages, spécialement créé pour les pros, pour communiquer, s’isoler ou écouter de la musique . Sa spécificité repose sur la possibilité de contrôler son environnement sonore de manière sélective en réduisant certains bruits environnants ou en les redirigeant. Vous êtes ainsi en mesure de n’entendre que les sons qui sont importants pour vous et votre travail. Il est alors possible, par exemple, de mener une discussion en face à face tout en gardant votre casque sur les oreilles pour éliminer les bruits parasites.
Dans un environnement de bureau, le casque antibruit s’avère ainsi être un soutien non négligeable et un réel confort acoustique pour éviter les effets secondaires des nuisances sonores.
Auteur Valérie Ramarozatovo - création le : 08.02.2019