Une startup dans le secteur de l’agroalimentaire, une PME dans le secteur du cosmétique, le fondateur d’un site e-commerce dans le textile ou un indépendant dans le secteur de l’informatique ont la possibilité de solliciter des influenceurs. Bien évidemment, les profils de créateurs de contenus sélectionnés ne seront pas les mêmes.

Première étape : fixer les objectifs de campagne avec les influenceurs.

Il est possible de développer sa visibilité sur un secteur d’activité en particulier mais ce n’est pas le seul objectif. D’après l’étude “Social Trends 2021” réalisée par Hootsuite, l’acquisition de nouveaux clients (73%), la visibilité (64%) et la génération de conversion (45%) sont les trois objectifs principaux de l’Influence Marketing. Il est aussi possible de parler de considération et d’intention d’achat, des objectifs à ne surtout pas négliger aujourd’hui.

Deuxième étape : définir le type de partenariat et la mécanique de campagne.

Il en existe de nombreuses mais le principal est de bien connaître son écosystème et se poser les bonnes questions.
Que font les concurrents avec les influenceurs ? Sur quels réseaux sociaux communiquent-ils ? Quels types de contenus sont publiés dans le cadre d’un partenariat ?
Les influenceurs préfèrent les partenariats à forte valeur ajoutée.


Selon une étude1 publiée par Reech (agence spécialisée en Influence) :
60% des influenceurs préfèrent un partenariat basé sur un jeu concours.
59 % la co-création avec l’entreprise.
Enfin, ils privilégient les relations à long terme avec les entreprises et plus particulièrement les partenariats récurrents (69%) ou de type ambassadeur (55%).

Troisième étape : choisir un influenceur.

Il existe trois grandes catégories :  les top influenceurs (1 million d’abonnés et plus), les mid influenceurs (entre 10 000 et 1 million d’abonnés) et les micro influenceurs (entre 1000 et 10 000 abonnés). Attention, selon les réseaux sociaux et les sujets abordés, ces seuils peuvent varier.

L’important, c’est de trouver des profils qui ont une communauté correspondant pleinement aux caractéristiques de la cible. Le choix des influenceurs est déterminant mais il faut savoir qu’ils sont de plus en plus sélectifs concernant leurs partenariats. A titre indicatif, 55% ont déjà refusé un partenariat incompatible avec leurs valeurs et 65% parce qu’ils n’aiment pas le produit ou l’entreprise (source Reech).

Faut-il miser sur des instagrammeurs ? des youtubeurs ? des blogueurs ? des tiktokeurs ? des tweetos ?

Instagram est le réseau social qui drive l’influence, un grand nombre d’influenceurs privilégient ce réseau pour partager du contenu avec leurs communautés. Youtube est une plateforme historique, très appréciée des influenceurs car ils peuvent y partager des vidéos longues. Le blog fait de la résistance, il reste un espace d’expression privilégié où les influenceurs aiment partager leurs avis et leurs opinions. TikTok, c’est le réseau du challenge et des contenus générés par les utilisateurs (UGC). C’est le réseau qui pousse à la créativité, les utilisateurs de TikTok sont tous des créateurs ! Sur Twitter, l’audience est très large et intergénérationnelle. Twitter, c’est le réseau de la conversation. Une campagne d’influence marchera sur Twitter si elle génère de la conversation.

Quatrième étape : contacter l’influenceur

Là encore, il est judicieux de se poser les bonnes questions afin de qualifier les profils identifiés. Quelles sont les caractéristiques de leur audience ? Quel est le taux d’engagement des influenceurs ? Quels types d’interactions ont-ils avec leurs communautés?
Pour réussir à entrer directement en contact avec les influenceurs sélectionnés, il faut simplement suivre quelques règles. Par exemple : suivre chaque profil bien en amont et s’intéresser à eux, personnaliser l’approche au maximum, choisir le bon canal de contact (mail ou messagerie de préférence), présenter clairement le partenariat (planning et rémunération notamment) ou encore lister les contenus attendus.

Le premier message doit bien sûr présenter l’entreprise et ses valeurs. L’envoie d’un brief détaillé avec une description précise des éléments à intégrer aux publications, arrivera juste après.
Il est possible aussi de travailler avec des plateformes d’influence pour vous accompagner dans le choix de l’influenceur et dans la campagne.

Cinquième étape : mesurer la performance. Impressions, engagements, abonnements, trafic généré, impact sur les ventes sont les principaux indicateurs (KPIs) à suivre quand on lance une campagne d’influence.


Un conseil : mettre en place un tableau de bord pour suivre l’évolution de ces différents indicateurs dans le temps, mois après mois. Il est aussi intéressant de savoir calculer un certain nombre de taux comme le fameux taux d’engagement ou encore le taux de complétion. Ce dernier correspond au pourcentage de spectateurs ayant visionné une vidéo dans sa totalité. C’est un indicateur de la qualité d’une vidéo qui permet par exemple de comparer une vidéo aux autres vidéos de l’influenceur.
Sachez aussi qu’il existe des KPIs plus spécifiques à l’influence, par exemple l’Earned Media Valeur (EMV) pour estimer la rentabilité d’une campagne.

En résumé, les 5 étapes indispensables pour travailler avec des influenceurs sont :

1. Fixer des objectifs de campagne
2. Définir la mécanique et le type de partenariat
3. Identifier les bons influenceurs
4. Entrer en contact avec les influenceurs
5. Suivre et mesurer la performance de la campagne

 

 
Vous avez besoin de conseils pour optimiser votre visibilité sur internet ?
Les experts Orange Pro sont à votre service
Découvrir