Aimée de Mars, du nom - prédestiné - de sa grand-mère, est le fruit du passage à l’acte de cette cadre dynamique formée à la très renommée école de parfumerie Ipsica de Versailles. « J’ai voulu concrétiser ce rêve d’assembler les matières pour en faire des effluves », explique Valérie, une pro la tête dans les parfums mais les pieds bien sur terre.

Marquée par ses ballades dans le jardin enchanté de son aïeule, cette femme audacieuse a pour ambition que ses créations « fassent du bien aux gens, suscitent des émotions et transmettent tout l’amour inconditionnel de ma grand-mère ». De sa carrière dans l’industrie cosmétique pour des noms aussi prestigieux que Payot et Givenchy, Valérie a conservé des « réflexes d’organisation, d’automatisation et une grande rigueur ». Et lorsqu’elle rejoint l’entreprise de cosmétiques bio Léa Nature, à la Rochelle, pour laquelle elle collabore toujours en tant que consultante, elle se rapproche de la nature qu’elle aime tant.

Véritable touche-à-tout, Valérie se consacre à des domaines aussi variés que la recherche, les achats, le marketing ou la communication. « Cela m’a été fort utile à l’heure de lancer ma propre activité », affirme cette femme avenante, dont on devine le caractère fonceur.

Odeurs champêtres

Convaincue qu’un créneau existe en matière de parfums bio, aux senteurs naturelles et dépourvus de composants chimiques, Valérie conçoit son entreprise comme « inscrite dans l’économie locale, avec un profond soucis de l’environnement ». « Plus nous faisons du mal à la terre, plus nous nous en faisons à nousmêmes », observe l’indépendante qui met un point d’honneur à ne pas utiliser de filtres chimiques ni de colorants et à utiliser des emballages recyclables. L’alchimie prend place dans ses locaux près du port de commerce de La Rochelle. C’est là que Valérie et ses cinq collaboratrices, avec toute la méticulosité de rigueur, donnent vie aux fragrances.

Mi-chimiste, mi-artiste

« Je trouve mes inspirations olfactives lors de voyages ou de ballades dans la nature profonde », dévoile celle qui, à mi-chemin entre l’artiste et la chimiste, fait un véritable travail de nez. « Une fleur blanche du printemps, comme le lys, grandit en captant la lumière du soleil et en créant sa propre énergie, l’huile essentielle qui en est extraite contient donc toutes ses informations ». Ses clients peuvent, grâce à l’aromaparfumerie, redessiner les contours de leur personnalité : « Indépendante, Elégante, Unique » ou « Affirmée, Aventurière, Surprenante ». Forte de son succès, Valérie lance ce printemps un nouvelle marque ciblant les Millénials, Eau de Mars.

Le rêve d’enfance à un parfum de réalité : présentes dans 120 points de vente, ses effluves sont distribuées en France mais aussi à l’étranger où elles sont très appréciées en Allemagne, notamment. Plus de 60% du chiffre d’affaires se fait du reste hors de l’Hexagone. « Il faut une forme d’inconscience pour devenir entrepreneur, et il y a bien sûr des hauts et des bas, mais il ne faut jamais lâcher car il y a toujours une récompense au final », conclut, souriante, la Rochelaise.

Sa relation avec Orange

« Orange a une identité de marque de sérieux, c’est rassurant pour une professionnelle. En boutique, j’ai toujours affaire à des interlocuteurs disponibles et soucieux de répondre à mes besoins. J’aime bien avoir un contact direct avec la personne. »