En tant qu’employeur, vous pouvez opter pour plusieurs types de contrat de travail lors du recrutement d’un salarié.

Rémunération, horaires de travail, nature de la mission : une fois conclu, le contrat de travail détermine un certain nombre de règles et d’obligations qui régissent les rapport entre salarié et employeur. Choisissez le bon contrat de travail en fonction des ressources de votre entreprise, du poste que vous proposez et du profil que vous souhaitez recruter.

Contrat de travail n°1 : le CDI

Le Contrat à Durée Indéterminée (CDI) ne prévoit pas de durée d'embauche, et offre une stabilité au salarié. En choisissant ce contrat de travail, vous envoyez un signal positif qui signifie au salarié que vous lui faites confiance, favorisant son engagement au sein de l’entreprise.

Dans le cadre d’un CDI, une période d'essai vous permet de vous conforter dans votre recrutement, ou au contraire de rompre le contrat sous réserve d'une justification. Vous devez remplir une déclaration d'embauche de CDI auprès de l'organisme en lien avec votre secteur d'activité (Urssaf, Mutualité sociale agricole). Un CDI peut être rompu si vous le décidez (licenciement, mise à la retraite d’office ou cas de force majeure) ou si votre employé souhaite quitter l'entreprise (rupture conventionnelle ou démission). Généralement, un préavis d'environ 3 mois est à respecter lors de la rupture d’un CDI.

Contrat de travail n°2 : le CDD

A l'origine, le Contrat à Durée Déterminée (CDD) devait être un contrat d'exception, mais les différentes crises ont généralisé son utilisation. Comme son nom l'indique, le CDD est signé pour une durée déterminée. Le CDD ne peut être renouvelé que deux fois dans la même entreprise.

La période d'essai n'est pas obligatoire dans un CDD, et peut amener à la rupture du contrat sans justification. Le CDD répond à des conditions réglementaires très strictes. Il peut être motivé par un remplacement (congé maternité par exemple), répondre à un accroissement temporaire de votre activité, ou être lié à un besoin en matière de formation et/ou d'emploi (embauche de seniors, contrats aidés, etc.).

A l'issue de ce contrat, si vous choisissez de garder votre salarié, celui-ci est automatiquement embauché dans votre entreprise en CDI. Dans le cas contraire, vous êtes souvent amené à lui verser des indemnités de fin de contrat.

Contrat de travail n°3 : l'intermittent

A ne pas confondre avec les intermittents du spectacle ! Encadré par la loi, le contrat dit "intermittent" est un contrat à durée indéterminée dont la nature implique une alternance de périodes travaillées avec des périodes non travaillées. Il est intimement lié à votre secteur d'activité et au poste recherché : employé agricole, formateur, éducateur, animateur sportif...

Concernant le contenu de ce type de contrat, le contrat de travail intermittent que vous mettez en place doit mentionner la durée minimale annuelle que le salarié devra réaliser, et faire suite à un accord collectif ou d'entreprise. Le salarié en contrat de travail intermittent bénéficie des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.

Contrat de travail n°4 : l'alternance

L’alternance est un contrat exigeant pour l'employé et strictement régi par le droit, mais qui permet à des jeunes ou une personne en reconversion de se former à un métier tout en obtenant un diplôme universitaire (ou une qualification). Deux types de contrats s'offrent à vous :

  • Le contrat d'apprentissage, si vous embauchez un jeune entre 16 et 26 ans. Initialement construit comme un CDD, il a été étendu en 2014 à une durée indéterminée. Votre salarié alterne entre sa formation et son activité au sein de votre entreprise.
  • Le contrat de professionnalisation, qui est accessible à la même tranche de population que l'apprentissage, mais qui s'étend aux demandeurs d'emploi de plus de 26 ans.

Ces deux contrats en alternance sont des “contrats aidés", qui visent à soutenir l'insertion professionnelle des jeunes, et permettent à l’employeur de bénéficier d’aides de l’Etat.

Contrat de travail à temps partiel

Le contrat à temps partiel est applicable à tous les contrats de travail précédemment listés. Il est souvent motivé par la situation personnelle de l'employé, qui demande l’intégration d’une telle clause à un avenant fait à son contrat de travail, mais peut également être une solution aux besoins de votre entreprise.